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Né le 26 février 1802. il allait occuper dans son siècle une place incomparable par la fécondité de son génie et par le rôle actif qu'il tint dans les grands débats politiques. Ses premières oeuvres, d'inspiration royaliste et catholique, lui valent une pension de Louis XVIII. Mais la mort de sa mère le rapproche de son père, général d'Empire en demi-solde, et il commence à chanter l'épopée impériale. Sous la monarchie de Juillet, la réputation du poète s'affirme avec des recueils lyriques. Un roman historique, Notre-Dame de Paris (1831), et surtout Ruy Blas (1838) lui assurent un plus large public. Il est élu à l'Académie française en 1841.
En 1843, le poète se lance dans l'action politique. Nommé pair de France (1845), il se fait remarquer par ses discours libéraux. Après la révolution de 1848, il est élu membre des Assemblées constituante et législative. Il soutient la candidature de Louis-Napoléon Bonaparte à la présidence de la République. Mais, après le coup d'État du 2 décembre, il s'enfuit à Bruxelles, se fixe ensuite à Jersey (1852), puis à Guernesey (1855). L'exil est une période féconde avec les Châtiments (1853), les Contemplations (1856), les Misérables (1862). Sur son rocher, le proscrit indomptable refuse toutes les amnisties.
De retour à Paris le 5 septembre 1870, Hugo reçoit un accueil triomphal. Il est élu député en 1871 et devient sénateur en 1876. À travers les crises de la défaite et de la Commune et jusqu'à la fin de sa vie, il montre la même activité littéraire, et défend le même idéal républicain. Sa mort, le 22 mai 1885, donna lieu à des obsèques nationales. Il fut inhumé au Panthéon.
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